Mission géo(karsto)archéo :
Les grottes, ce n'est pas que dans les calcaires, en l'occurrence, nous somme ici dans les calcaires gréseux du Domérien (Jurassique inférieur -185 Ma). La spéléogénèse est bien moins efficace dans ces pseudo-karst, limitant ainsi le développement des réseaux souterrains. Mais les cavités - ici formées par de lents processus d'altération le long des faiblesses inter-strates - sont donc relativement petites (quelques dizaines de mètres tout au plus) et ont été utilisées par l'Homme. Quand et comment? Ce sera l'objectif final de l'étude de mieux comprendre l'histoire des habitats troglodytiques des Grottes de la Jaubernie, géosite du Géoparc des Monts d'Ardèche, commandée par la Mairie de Coux avec l'appui du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche.

L'objectif du jour était de réaliser un levé 3D de l'ensemble de la paroi, des grottes et du bâti. Nous avons donc réalisé différents vols drone en nadir et en oblique, en automatique et en manuel, pour avoir la couverture maximale des zones extérieures, même verticales ou surplombantes. Les secteurs intérieurs (8 cavités + 1 bonus), avec du recouvrement à l'extérieur, ont quant à eux été levés au scanner mobile terrestre. En attendant les résultats de l'assemblage final, voici une vidéo du site.

Ces grottes se situent sur un terrain privé, il n'est donc pas possible de les visiter librement. Cette étude rentre dans un projet plus global de valorisation du site.

Benoit Urruty/Johan Berthet

[Nouvel article scientifique]
Suite (et probablement fin pour Styx4D) des articles sur le site de Chuchuweya (Colombie Britannique, Canada).
Si l'histoire récente de l'évolution du site commence à prendre forme, il existe encore de nombreuses inconnues dans la vallée de la Similkameen qui présente des formes fluviatiles singulières, dont les réponses pourraient peut être se trouver à la fin du passé glaciaire de la région, qui a connu des débâcles glaciaires parmi les plus importantes dont on ait trace sur terre.

Lien vers l'article : https://lnkd.in/dnDtNFXn

Le Styx est une rivière qui sépare le monde terrestre des enfers, sous la terre. Avec deux spéléologues aguerris dans l'équipe et de nombreuses études et relevés, milieu souterrain fait partie de l'ADN de Styx4D, c'est pourquoi nous avons récemment acquis un scanner mobile terrestre afin de compléter notre boite à outils topo/3D.

Nous avons réalisé notre première mission opérationnelle dans un milieu souterrain artificiel : Calculer le volume de 4 hectares. Il nous aura fallu une journée de relevés pour 1.4 milliards de points acquis.

Une telle acquisition, même si elle ne constituait qu'un test pour un relevé plus important nécessite une bonne préparation logistique : ne pas oublier de zones, optimiser le cheminement, traiter directement les données sous terre pour vérifier l'intégrité et la validité des acquisitions, et connaitre les limites de l'outil (oui il y en a, un laserscanner n'est pas une baguette magique) ou encore dimensionner les capacité de traitement (raster ou maillage?).

Benoit Urruty / Johan Berthet

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Début des suivis post-travaux de la lône des Cerisiers 🚧

📌 Un des objectifs des travaux de restauration de la lône est de restaurer une fonctionnalité hydraulique plus naturelle, notamment en période de crue, et ainsi ralentir les dépôts de limons et sables qui ont eu tendance à s’accumuler ces 50 dernières années.

🔎 Des relevés LIDAR et bathymétrique ont été réalisés par #Styx4D afin de caractériser l'état initial du lit de la lône et de ses berges.

⏳ Des relevés annuels et/ou post-crues permettront de voir comment la lône se comporte avec le passage de l'eau ; et de mesurer les processus d'érosion et de dépôt.

Pour faire de la géomorphologie, on a besoin de technique : Dans le cadre du projet cAIRn (portage Styx4D - SCIMABIO Interface - INRAE/IGE - Université Jean Monnet Saint-Etienne/UMR 5600 EVS - Environnement Ville Société) visant développer de nouvelles méthodes de mesures granulométriques, l'UJM recrute en CDD de 10 à 12 mois, un ingénieur d'étude (niveau licence ou équivalent nécessaire) afin de développer et de tester un module d'acquisition d'image subaquatiques en infrarouge sur une base Raspberry Pi.

Le poste pourra être basé à Saint Etienne ou au Bourget du Lac.
Contacts : Véronique Benacchio et Jérémie Riquier

Le projet cAIrn est financé par un R&D Booster de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Bpifrance